jeudi 8 mai 2008

Mai 2008 - Pour que la Tunisie ne souffre plus de son système d’information


Mai 2008 - Pour que la Tunisie ne souffre plus de son système d’information


Mai 68 – Mai 2008- Le 3 Mai : La Journée mondiale de la liberté de la presse. Autant de nostalgie de stations, de mémoire populaire, voir même d’émotions et de réflexions. Dans un document écrit à chaux paru en Juin 1968 , Edgar Morin prédit que ‘’Mai 68 sera un modèle pour les futures mutations de l’occident’’. Effectivement il fût même le prolongement de la révolution universelle de 1789 c’est une autre forme de prise de la Bastille. Les mots clés qui se répétaient sont : Société en crise, Malaise de société, Sorbonne, Nanterre, Daniel Cohn-Bendit, J P Sartre…, Et des slogans tels que « Sous les pavés, la plage » ou « Interdit d’interdire », des affichages sauvages, des graffitis revendicatifs aux tournures souvent plus poétiques que politiques fascinent une partie de l’opinion un peu lasse de la rigueur morale que représente la société à ce moment. La question du journalisme et des journalistes constitue actuellement une plaie saignante dans les entrailles du tunisien. On ne doit pas demander une réconciliation entre le Tunisien et les médias mais plutôt une réconciliation entre journalistes eux même car non seulement ils ne sont pas sur la même longueur d’onde, mais ils sont entrain de se torpiller. Ils sont entrain de délabrer leur métier et mettre en question leur dignité( Mon reproche s’adresse à Robins des Bois vous n’avez aucune raison de vous acharner sur Zied El-Heni vous ne faites que jeter de l’huile au feu, même les MM’ sont récupérables ainsi que Borhane Bsaiess et Boubakr Seghaier que vous évoquez , la baraque nécessite du ménage, il faut calmer la fièvre électorale et renouer un dialogue constructif et repêcher le secteur qui s’enfonce dans une mare infestée ). Les journalistes sont entrain de mener le pays vers une grave crise par leurs politiques perverses de tout maquiller -1/ Ils n’éclairent pas du tout ni l’opinion publique ni les pouvoirs publics -2/ Ils ne procèdent pas comme leurs collègues du nord en matière de traitement des sujets importants - 3/Leur passivité et leur suivisme ne leur permet pas de contourner les vrais problèmes en dégageant les tenants et les aboutissants des graves sujets de la nation. -4/ Leur silence ne fait qu’encourager la corruption, la concussion, la mauvaise gouvernance, la protection des patrons voyous, donc un silence responsable de l’abîme total de la société -5/ Leur silence a encouragé l’administration à mener un train de vie ostentatoire (administration paperassière et budgétivore, limousine et bons d’essences) et à s’occuper que de la promotion des grands commis et aussi à l’inertie. Ce qui a entraîné l’absence totale de stratégie pour contourner les crises qui émergent de partout (lait , viande , cheptel, pain, pouvoir d’achat, caisse de compensation, chômage, bien être social) - 6/Ils se plaisent dans leur statut de domestique par la subvention de l’Etat, une vraie pierre dans la bouche. Il est nécessaire que cette subvention soit annulée dans les plus brefs délais. Le secteur du journalisme doit obéir aux lois du marché il doit être financé par les lecteurs et l’insertion publicitaire, et non par les contribuables qui sont entrain de financer un produit journalistique non seulement médiocre mais dégoûtant(double peine pour le contribuable). 7 - Ils sont entrain d’induire en erreur les grands décideurs par le fait de masquer les vérités, donc ils sont responsables des décisions erronées. Les journalistes assumeront leur responsabilité historique dans la mesure où ils ont entravé l’évolution normale de la société tunisienne vers la liberté et l’affranchissement. Ils ont assujetti le peuple par des méthodes d’infantilisation et des magouilles mensongères en le prenant comme un aligné mental. Je signe et je persiste pour ces accusations, haro sur les journalistes et que l’avenir sera votre juge ! Kastalli chérif Agriculteur Béja Président de l’Association Méditerranéenne Pour le Développement 5 rue Ibn Rachiq Béja 9000 kastallicherif@gmail.com http://kastallicherif.blogspot.com/



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dimanche 27 avril 2008

La grande menace : Grave crise de l’élevage

La grande menace :
Grave crise de l’élevage

Actuellement le secteur qui a réagi à la crise c’est le secteur de l’élevage, il vit une crise sans précédent. Les éleveurs du Centre et du Sud tunisien sont entrain de liquider leurs cheptels ils n’arrivent plus à entretenir leurs bétails avec la flambée des prix de l’orge ,du mais et du soja . L’éleveur alimente son troupeau au prix de la mondialisation et il vend sa viande et son lait à des prix du marché tunisien. Le prix de la viande a chuté de 25% et l’aliment pour bétail a doublé. Pour que l’éleveur retrouve sa marge net de l’année dernière, le consommateur doit acheter le kilogramme de viande ovine à 16 dinars, or le marché tunisien a ses limites. Un marché caractérisé par des consommateurs dont leur pouvoir d’achat est laminé de jour en jour.

L’année de toutes les bousculades

Tout le système de vulgarisation va être bousculé, la notion d’assolement mis en place par les efforts des chercheurs, des techniciens et des agriculteurs va être compromise. Les agriculteurs vont être tentés, par les prix des céréales, de faire de la monoculture (paille sur paille) sans être conscient à long terme des risques de ce choix.. Le parcellaire destiné aux cultures maraîchers sera réduit au profit de la céréaliculture, les patates, les poivrons, les oignons, les petits pois, les tomates, les persils, ,,,les artichauts leurs prix vont connaître des hausses vertigineuses. Les usines et les marchants de légumes vont se disputer les tomates au marché de gros de Bir El Kaçâ. L'industrie de l'agroalimentaire va connaitre des perturbations suite à la hausse des prix de la matière première. Pendant L’Aïd 2008 le meilleur mouton ne dépassera pas 200 dinars mais pour L’Aïd 2009 le mouton le plus chétif coûtera plus que 400 dinars


Mesures à prendre

Une économie menacée d’effritement.
Stimuler la consommation par l’injection d’argent sur le marché y compris l’amélioration du pouvoir d’achat en révisant les notions qui évoquent que la Tunisie est un pays compétitif par ces bas salaires. La Tunisie ne peut pas rester éternellement compétitif par des bas salaires , au contraire elle doit transiter vers la qualité en mettant en valeur ses ressources humaines tout en tirant profil des résultats du programme de mise à niveau .

Une crise qui entrainera avec elle des multi crises
Beaucoup de pays dans le monde ont tendance à se paupériser donc la compétitivité, du patronat tunisien par les bas salaires, n’est pas garantie. Oui à l’amélioration notable du revenu du tunisien et oui aussi à la flexibilité du marché du travail. Mais comment faire ? La crise alimentaire ne doit pas être prise à la légère elle peut mettre en péril l’économie nationale par effet de ricochet ; l’industrie tout secteur confondu, le commerce et les services.. Comme a dit : Josette Sheeran, directrice exécutive du PAM un "tsunami silencieux" . Effectivement pour la Tunisie il faut éviter ce tsunami. Car une crise entrainera avec elle des multi crises comme le cas de la crise des sub-primes aux Etats Unis. (D’une crise de l’immobilier par effet de courroie de transmission vers une grave crise financière et la récession de toute l’économie des USA). Donc il faut trouver de l’argent et l’injecter dans la poche des tunisiens. Où et comment? Chercher coûte que coûte chez les bailleurs de fonds, nos amis du golf. C’est le prix de la sauvegarde et de la préservation de notre système productif (industrie, commerce, agriculture et services) ainsi que le prix de la paix sociale et de la stabilité politique. La décision doit dépasser le clivage des grands commis, on voit bien l’impact du ‘’putsch des technocrates et l’hégémonie des énarques ’’ qui reflète l’impasse dans le quel nous y sommes, par l’absence totale de stratégie cohérente et de politiques adaptées. On se demande aussi sur la crédibilité du système de planification, doit-on se fier aux prévisions des grands commis de l'état ? Et pourquoi n'ont-ils pas prévu de telles situations ? Pourquoi ils se sont contentés seulement de l'équilibre du budget de l'état sans se soucier des phénomènes d'échange exogènes responsables des grands équilibres régionaux ? Une fois on a dépassé cette crise sans casse, la Tunisie sera propulsé à un rang meilleur car elle a su maintenir en harmonie son système productif et préserver les acquis et soutenir l’effet ‘’richesse des ménages’’.

L’urgence actuelle c’est de :
1/Créer des structures relais (centres tampons) qui achètent la viande pour éviter l’effondrement du secteur
2/Fournir aux éleveurs un crédit de 60 dinars pour chaque brebis et 600 dinars pour chaque vache. Un crédit qui sera remboursable sur quatre tranches avec deux années de grâce et sans intérêt. Ceci pour arrêter la fièvre vendeuse et stabiliser les Souks hebdomadaires.
3/Stimuler la consommation par une amélioration notable des salaires et en rassurant le patronat par une législation plus souple en matière d’emploi (flexibilité de l’emploi)
4/Identifier le cheptel par un système de numérotage pour chaque brebis et chaque vache
5/Faire de l’office de l’élevage le dépositaire de ce système d’indentification du cheptel avec une base de donnée partagée entre les opérateurs de développement y compris le ministère de l’intérieure pour éradiquer les voles répétitifs des bovins et des ovins
6/ Organiser les abattoirs et les marchés hebdomadaires en interdisant l’entrée de tout animal qui ne porte pas un numéro. Appliquer des mesures d’hygiènes dans les souks hebdomadaires pour éviter les épizooties en confisquant et en détruisant les bêtes malades pour qu’aucun éleveur n’ose plus vendre une bête malade au souk (Langue bleue, brucellose, et autres maladies contagieuses)
7/ Règlementer le transport du bétail en exigeant que chaque bête doit porter un identifiant
8/ Créer une cellule de veil permanente composée des représentants de la profession du district de la sureté nationale de la région et du gouverneur pour arrêter à temps tout acte de banditisme qui terrorisent le l’éleveur et menace son cheptel.
9/Préparer les structures professionnelles à prendre en charge le secteur par la formation, la vulgarisation, l’animation et la dynamique de groupe. Développer les capacités des structures pour qu’elles puissent identifier ses besoins, les formuler, les négocier et l’exécuter. Il faut que ces structures soient un interlocuteur et un partenaire dans la prise de décision.
10/Une fois le système d’identification est mis en place il faut le faire suivre du système de la qualité et de la traçabilité ; les structures doivent être un acteur déterminant et actif dans la production qualitative et la traçabilité en appliquant le slogan de ‘’la fourche à la fourchette’’

Réorganiser le secteur

Il ne faut pas que l’éleveur se décourage, il est responsable du maintien de l’équilibre socio-économique de l’arrière pays. Et si cet équilibre fût rompu il serait difficile de redresser la barre, c’est l’effondrement total d’une filière et d’un mode économique auquel est érigé tout un système paysan fondé sur des relations de maintien et d’appartenance au terroir . - Pour éviter les difficultés structurelles et organisationnelles et mieux cerner les responsabilités et éviter les négligences tout en améliorant la capacité productive de la région, une restructuration est nécessaire et urgente qui touchera les aspects institutionnels comme le système de vulgarisation, le système de la production végétale et le système de la production animale Pour ce faire il faut : a) : La création de l’office de la production végétale un office qui lui sera affecté les moyens et l’effectif actuel de la direction de la production végétale. b) : Transférer les moyens et les effectifs actuels de la direction de la production animale à l’office de l’élevage. Cette restructuration est impératif dans la mesure où elle réduit les intervenants et le chevauchement des taches et installera l’équivalent d’un guichet unique c) : Installation et diffusion du paquet technologique pour une vulgarisation ciblée et pragmatique par l’élaboration d’un référentiel technique pour chaque zone bio-climatique, mis à la disposition des groupements de producteurs comme guide technique et méthodologique ce référentiel comportera des scénarios d’approches selon l’année pluvieuse ,sèche ou moyenne .Par ces différents scénarios toute les régions seront couvertes et ainsi les agriculteurs pourront puiser le paquet technologique adéquat

Kastalli chérif
Agriculteur Béja
Président de l’Association Méditerranéenne Pour le Développement
5 rue Ibn Rachiq Béja 9000

kastallicherif@gmail.com
http://kastallicherif.blogspot.com/

Rapport sur le développement dans le Monde – 2008

Je viens d’être invité parmi un panel d’experts tunisiens de commenter le dernier rapport de la Banque Mondiale ‘’Le rapport sur le développement dans le monde- 2008 ‘’ sous le thème ‘’L’agriculture au service du développement’’ et dont voici l’intégrale de ma contribution :


Rapport sur le développement dans le Monde – 2008
‘’ Agriculture au service du développement
Banque Mondiale Tunis 2 Avril 2008

Commentaire de l’Association Méditerranéenne Pour
Le Développement sur les pertinences du
Rapport sur le développement dans le Monde – 2008


Le rapport sur le développement dans le monde «’L’agriculture au service du développement ‘ » vient dans un contexte mondial très spécifique Le sud de la méditerranée vie actuellement un séisme sans précédent, la flambée des prix mondiaux des céréales a bousculé les normes établies depuis bien longtemps, les grands pays importateurs de blé sont menacés d’effondrement (l'Egypte, le Mexique, la Mauritanie, la Jordanie, le Maroc …ect ) , le spectre des émeutes du pain des débuts des année 80 plane sur beaucoup de pays qui n'ont pas aidé leur système productif à être performant et plus compétitif . Dans un souci de préserver le pouvoir d'achat et d'éviter les contestations salariales et la grogne des syndicats, les pouvoirs publics de la rive Sud ont trouvé la facilité d'importer des céréales triplement subventionnées par les pays riches. Subventions à la jachère, subventions au cotât, subvention à l'exportation. Cette approche a beaucoup abimé l'appareil productif des pays en se soldant d'un déficit chronique des produits de base et une dépendance accrue à l'importation . En plus l’agriculture de la rive Sud est soumise au faible rendement des exploitations, la non maitrise des techniques de production, le morcellement foncier, l'incapacité des agriculteurs à se structurer, l'absence d'une approche spécifique selon les étages bioclimatiques, l'irrationalité de l'investissement, ainsi que l'irrégularité des pluies
Selon la typologie faite par ce rapport concernant les trois mondes dans lesquels se déroule l’activité agricole, la Tunisie se trouve dans le monde en mutation mais en vérité elle s’approche bien du monde urbanisé. Elle bénéficie de grands atouts par rapport à ses voisins tel que une stabilité politique, une paix sociale, une croissance soutenue, une maitrise de l’inflation, un système de réseau de santé de base et de planning familiale dans les zones rurales et autant d’écoles primaires. Des ressources humaines hautement qualifiées. Un système de microfinance qui est entrain de faire ses preuves. La Tunisie bénéficie des réalisations spectaculaires en matière de désenclavement des zones d’ombres grâce au programme national de solidarité connu sous le nom de 2626. Elle a aussi 400000 ha irrigués et plus que 300000 ha en subhumide,
La question qu’on se pose pourquoi la Tunisie ne produit pas assez de Blé, de viande et de lait ? Quels sont les maillons qui manquent ?
Le rapport a traité les maillons nécessaires pour que l’agriculture de la rive Sud de la Méditerranée soit astreinte à améliorer sa compétitivité dans un contexte d'ouverture et de mondialisation et impulser, en conséquence, l'investissement et la création de l'emploi tout en assurant l'autosuffisance alimentaire.
-1-Faciliter la sortie de l’agriculture. (Nouveau concept de la mobilité sociale en monde rural)
Certains concepts doivent-être révisés. En effet l'approche de développement du monde rural ne doit en aucun cas avoir pour objectif de maintenir et d'attacher les ruraux en compagne en présumant la désertion des champs et l'asphyxie des villes ou la " ruralisation des villes". Cette conception est urbaine, exiguës bureaucratique et gravissime du développement rural dans la mesure où elle assiège le monde rural entre le piège et la crise. L'exode rural n'est pas un phénomène, c’est une conséquence directe de l’évolution sociale et démographique. Le monde rural, outre ces spécificités, est une ressource naturelle qui fonctionne comme un appareil dont les rendements sont limités et ne peut assurer l'entretien que d'un nombre bien déterminé d'individus et autant supporter une pression démographique plus que ces capacités. Cet appareil on doit le considérer comme une entreprise ayant une capacité de recrutement limitée et tout suremploi l'entraîne dans des difficultés structurelles. De ce fait il faut préparer les villes à accueillir non le flux migratoire mais plutôt la mobilité sociale, pour ce faire, il faut des aménagements et une infrastructure économique capable d’absorber l’excédent démographique de la compagne. Cette infrastructure économique peut être financée par l’argent de la privatisation en effet Compte tenue que l'arrière pays a une économie basée sur l'agriculture avec un manque de capitaux criant. Le désengagement de l'Etat, à long terme va pénaliser la région et on va se trouver avec un déficit en matière de création d’entreprises. Il est alors important d'envisager un processus en boucle qui consiste à recycler l'argent de la privatisation où l'Etat construit des usines puis elle les privatise et elle les met en bourse. De même il faut bien tirer profit du réseau ferroviaire en aménageant des tronçons pour la création d’un chapelet de zones industrielles limitrophes au chemin de fer pour mieux économiser l'énergie.
-2- Les structures professionnelles
Les structures professionnelles n’arrive pas à émergé, il faut alors développer les capacités de ces structures pour qu’elles puissent identifier et formuler leurs besoins ainsi que négocier et prendre la décision (j’ouvre ici une parenthèse pour transmettre un message que m’a confié les agriculteurs de Béja. Ils exhortent l’UTAP pour qu’elle entre en négociation avec le gouvernement pour ajuster le prix du blé au cours mondial et de réviser le barème des céréales)
-3-Libéralisation des prix
les défis du passé ne sont pas les défis du futurs : à la production s'ajoutent maintenant des questions de qualité et de commercialisation mondiale .La présence lourde de l'Etat génère des distorsions qui entravent le fonctionnement des filières et freinent leur réactivité Le réflexe de l'état gendarme persiste encore il est reflété par les méthodes musclés des inspecteurs du Ministère du Commerce qui contrôlent les prix sur les marchés de gros et prennent des mesures pour décourager les prix élevés, en ordonnant aux négociants de ne pas vendre un produit ou de retirer un produit du marché quand le prix est élevé ils les menacent de fermer leur commerce et la confisquer leur balance . Il est alors important, pour que les agriculteurs profitent des avantages de la mondialisation, de libérer les prix des produits agricoles.
-4-La bonne gouvernance
La hausse des prix des céréales va profiter aux villes du nord de la Tunisie ces villes peuvent devenir riches prospères et créatrices d’emplois, il faut alors œuvrer pour que l’excédant monétaire soit utiliser pour la création de nouvelles entreprises , pour cela il faut créer un climat serein et confiant en installant les outils de transparence et de bonne gestion il faut tout faire pour que ce qui s’est passé à la centrale laitière LAINO en 2003 ne se répète plus. (Une gestion douloureuse qui a entrainé l’écroulement de toute la filière lait, elle s’inscrit actuellement dans la mythologie rurale du nord ouest tunisien)
-5-Les biocarburants
Pour les bios carburants je ne partage pas l’idée avec le rapport ; je considère que la solidarité avec les 2 milliards de pauvres dans le monde exige une action commune afin de ralentir l’expansion des unités de biocarburants ceci en encourageant les énergies alternatives et renouvelable comme le soleil, les éoliennes et le nucléaire. De même à part le biocarburant issue de la canne à sucre du Brésil ; les biocarburants exigent de la biomasse, de l’intensif donc beaucoup de nitrates et de pesticides et de pollutions
-6-Les OGMs
Oui aux OGM pour aussi une solidarité avec les 2 milliards de pauvres. Une grande partie du monde est menacée par la famine le seul moyen de produire plus c’est de faire appel à la génétique. Il faut que les agriculteurs profitent des OGMs et la recherche tunisienne en conséquent ne rate pas cette révolution tout en lui offrant les fonds et les moyens nécessaires
-7-Nouveau rôle de l’administration
Une fois les structures professionnelles ont émergé il faut leurs éviter les difficultés structurelles et organisationnelles et mieux cerner les responsabilités et éviter les négligences, une restructuration est nécessaire et urgente qui touchera les aspects institutionnels comme le système de vulgarisation, le système de la production végétale et le système de la production animale. Pour ce faire il faut :a) : La création de l’office de la production végétale un office qui lui sera affecté les moyens et l’effectif actuel de la direction de la production végétale.b) : Transférer les moyens et les effectifs actuels de la direction de la production animale à l’office de l’élevage. Cette restructuration est impérative dans la mesure où elle réduit les intervenants et le chevauchement des taches et installera l’équivalent d’un guichet unique tout en rationalisant les dépenses publics et le financement non justifié des postes non fonctionnels.
La contrainte temps ne permet pas de commenter d’avantage le Rapport. L’Association Méditerranéenne Pour le Développement est entrain de réfléchir pour une exploitation profonde de ce rapport. Il sera utilisé comme un support au quel il lui sera greffé des actions et des approches tout en dégageant une stratégie, et éventuellement un programme de développement et un plan d'action.

URL : pour le téléchargement du rapport de la Banque Mondiale
http://web.worldbank.org/WBSITE/EXTERNAL/ACCUEILEXTN/EXTDECPGFRE/EXTDECRESINFRE/EXTRDMINFRE/EXTRDM2008INFRE/0,,contentMDK:21504956~menuPK:4268631~pagePK:64168445~piPK:64168309~theSitePK:4160633,00.html

Kastalli chérif
Agriculteur Béja
Président de l’Association Méditerranéenne
Pour le Développement
5 Rue Ibn Rachiq Béja 9000

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Kastallicherif@gmail.com



lundi 7 avril 2008

La censure masque une gestion occulte des biens publics


Béja le 07 Avril 2008

A Son Excellence Mr Le Ministre de l’information et de la communication

Objet : La censure masque une gestion occulte des biens publics

En tant que militant de base au sein du RCD et défenseur acharné du projet de société civile de Ben Ali ; l’appel de détresse lancé par les journalistes de « La Presse » ne m’a pas laissé indifférent. Cet appel a été rapporté par les journaux en ligne et les organes de certains partis. Ils n’ont ménagé aucune occasion pour brosser un tableau sombre de la situation du journalisme en Tunisie. Ma réaction s’inscrit dans la défense de nos acquis et de nos réussites dans les différents domaines. Je considère alors que la censure est sans fondement et que l’autocensure fait partie du surmoi. Etant donnée que cet aspect est entrain de faire une grande tache d’huile, j’espère que lors du programme présidentiel de 2009 la censure sera tranchée une fois pour toute. En l’occurrence Monsieur le ministre je soutien les journalistes Soufiane BEN FARHAT, H'Mida BEN ROMDHANE, Olfa BELHASSINE, Fadhila BERGAOUI, M'Hamed JAÏBI, Faouzia MEZZI et Raouf SEDDIK- pour leur acte de bravoure en se constituant de leur propre initiative, en comité de réflexion et de sauvetage et ont rendu public un document pour «sauver leur journal dont la qualité se dégrade de jour en jour. Cette information je l'ai sue dans un journal en ligne. Je comprends leur angoisse, le journaliste est entrain de perdre son statut pour devenir une loque humaine, je m'excuse pour ce mot mais je n'ai pas trouvé autre pour décrire la situation délabrée des journalistes de la presse. Je suis aussi victime de la censure de la rédaction de la Presse ; j'ai fait une analyse sur la campagne agricole 2007-2008 où j'ai évoqué les points forts et les points faibles et après publication de mon article je trouve que les critiques ont été supprimées et il n’ont retenue que les points forts , j'ai passé une semaine dans la honte, au bureau et aux cafés on me traite d'hypocrite avec un déluge d'insultes on me dit « tu nous dis des choses ici et tu écris autres pour plaire aux autorités » et rare qui croit que c'est la rédaction qui fait de la complaisance, d’autres m’ont dit c’est malhonnête tu est entrain d’induire les autorités dans l’erreur ! . J'ai alors appelé le journal ‘La Presse’ il m’a répondu, pour fuir, que mon article et un peu long nous étions dans l’obligation de supprimer quelques passages. Et depuis j’ai fait mon propre blog, désormais je publie dans mon blog ou dans les journaux en ligne. Certes la situation est très grave, on ne peut ni avancer ni construire une société tout en l’amputant de son institution journalistique. La censure exacerbée et l’autocensure sont sans fondement, elles sont généralement exercés par un excès de zèle pour masquer une gestion occulte et préserver un privilège non justifié et souvent un avantage que sans l’opacité cet avantage ne sera pas maintenu. Les auteurs de la censure exhibent une allégeance et une loyauté à leurs maîtres, mais en vérité ces gens de la censure ne font qu’induire leurs maîtres dans l’erreur et nuire à leurs intérêts. Ces gens là influent sur la décision politique et ils font tout pour retarder la mise en place des réformes ; il y a aucune différence entre les salafystes et les gens de la censure : Kif-kif les deux empêchent la Tunisie de faire son entrée dans le monde moderne.
Que la presse retrouve ses lettres de noblesses pour une Tunisie prospère
Kastalli Chérif
Agriculteur Béja

Président de l’Association Méditerranéenne Pour le Développement
5 rue Ibn Rachiq Béja 9000


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jeudi 20 mars 2008

Le traité de bonne gouvernance de la CNAM

Béja le 20 Mars 2008

Le traité de bonne gouvernance de la CNAM

Le grand problème qui se posera dans l’avenir c’est la gestion de la CNAM et son contrôle. L’argent de la CNAM appartient aux travailleurs, aux affiliés ; comment alors installer un système de transparence et permettre aux affiliés de contrôler leurs argents? Doit-on réinventer une nouvelle forme d’un conseil d’administration avec une prise de décision collégiale ? La préservation des contributions des affiliés en est-elle acquise ? Est-il possible de faire de la CNAM une structure souple non paperassière, non dépensière et non budgétivore ? Quels sont les outils qu’il faut installer pour éviter les fautes commises par la CNRPS et la CNSS comme la cession des appartements de la CNRPS aux agents du ministère de l’intérieure et les subventions données à tort et à travers, telles les millions de dinars à l’UGTT et autres associations ? Sommes nous arrivés à une maturité pour créer une commission parlementaire qui surveille les dépenses de fonctionnement de la CNAM et qui abolie l’impunité et réhabilite le système qui punie les patrons voyous ? A-t-on la culture du partage de l’information pour publier le bilan détaillé de la CNAM sur le net pour que tout affilié puisse le consulter et émettre ses réserves quand le besoin se fera sentir. La CNAM paye les prestations de services des hôpitaux, ces derniers ne sont pas mis à niveaux ; comment alors procéder pour que la CNAM ait un droit de regard sur les hôpitaux (Voir : Lutte contre la corruption et promotion de la bonne gouvernance dans l’hôpital de Béja http://kastallicherif.blogspot.com/2007/07/lutte-contre-la-corruption-et-promotion.html) . Faut-il créer l’association des affiliés à la CNAM qui aura un droit de regard sur la gestion de la CNAM ? Si on répond à ces demandes nous ferons du système de gestion de la CNAM un modèle de bonne gouvernance qui fera l’effet de domino sur le reste des structures de l’état.
Le débat est ouvert.

jeudi 7 février 2008

Le Programme du Renouveau Rural Algérien: Un programme agricole ambitieux et fascinant

Le Programme du Renouveau Rural Algérien:
Un programme agricole ambitieux et fascinant qui vise à faire profiter la population rurale des avantages de la mondialisation


Le secteur agricole vie actuellement un séisme sans précédent, la flambée des prix mondiaux des céréales a bousculée les normes établies depuis bien longtemps, les grands pays importateurs de blé sont menacés de l’effondrement(l’Egypte, la Mauritanie, la Jordanie, le Maroc…etc. ) , le spectre des émeutes du pain des débuts des année 80 plane sur beaucoup de pays qui n’ont pas aidés leur système productif à être performant et plus compétitif, les observateurs se demandent sur la crédibilité du système de planification, doit-on se fier aux prévisions des grands commis de l’état ? Et pourquoi n’ont-ils pas prévu de telles situations ? Pourquoi ils se sont contentés seulement de l’équilibre du budget de l’état sans se soucier des phénomènes d’échange exogènes responsables des grands équilibres régionaux ? Le faible rendement des exploitations la non maîtrise des techniques de production, le morcellement foncier, l'incapacité des agriculteurs à se structurer, l'absence d'une approche spécifique selon les étages bioclimatiques, l'irrationalité de l'investissement, outre l'irrégularité des pluies l’agriculture algérienne est astreinte à améliorer sa compétitivité dans un contexte d'ouverture et de mondialisation et impulser, en conséquence, l'investissement et la création de l'emploi. Dans un souci de préserver le pouvoir d’achat et d’éviter les contestations salariales et la grogne des syndicats, les pouvoirs publics ont trouvé la facilité d’importer des céréales triplement subventionnées par les pays riches. Subventions à la jachère, subventions au cotât, subvention à l’exportation. Cette approche a beaucoup abîmé l’appareil productif du pays en se soldant d’un déficit chronique des produits de base et une dépendance accrue à l’importation. Une orientation qui a trop endommagé le système de production des céréales dans le pays, chaque fois que les agriculteurs demandent une augmentation du prix du blé les technocrates et grands commis rétorquent ‘’Le prix du blé local nous coûte chère nous pouvons en avoir à moindre coût ailleurs ‘’. En principe vers les années soixante lors de la mise en place de la Politique Agricole Commune ( PAC européenne) les pays du tiers monde auraient riposté par la mise en place de leur politique agricole nationale.
Voilà maintenant que l’Algérie va mettre un programme ambitieux et fascinant : Le PRR (Programme du Renouveau Rural). La pierre angulaire de ce programme c’est qu’il vise à améliorer les conditions de vie et de travail des populations rurales, et à veiller à ce qu'elles bénéficient des avantages de la mondialisation. La mise en place de ce programme nécessite l’implication de la profession il faut alors développer un approche qui vise à promouvoir les structures professionnelles (Groupement de céréaliers, d’éleveurs, de producteurs de légumineuses.. associations d’intérêt collectif;). L’implication des structures professionnelles concerne la conception du PRR la planification ,(Phase d’élaboration d’un plan communautaire) la prise de décision, l’exécution et la maintenance pour garantir la pérennité des acquis. .Ces structures joueront un rôle très important dans la réussite de ce programme Ces structures doivent-être représentatives et l’administration ne doit pas s’immiscer dans sa gestion ni le choix des membres pour ne pas susciter l’esprit d’assistanat ou le sentiment de l’Etat gendarme, même si l’Algérie se permet d’être un état providence! Oui il faut que la communauté rurale, représentée par une structure professionnelle, élabore un plan de développement , elle le discute avec l’autorité locale et puis l’Etat exécute en concertation permanente avec les représentants de la communauté . Cette phase est très importante dans la mesure où les structures professionnelles dans des phases ultérieures prendront en charge certaines activités du secteur agricole ou l’entretien de certaines réalisations ceci pour développer un esprit dans le sens que ces réalisations ne sont pas venues toutes seules mais c’est une revendication de la population qui doit entre autre veiller à sa sauvegarde . La création de structure ne doit pas faire l’objet d’un programme d’Etat mais l’émergence de ces structures doit se faire spontané et autour d’un centre d’intérêt (Gestion commune d’un point d’eau, d’un centre de collecte de lait ou le besoin d’acheter en groupe une ensileuse, une moissonneuse…ect ) .Ces structures seront des partenaires indispensables à la réalisation et la mise en place concerté du programme de développement. Des mesures d’accompagnement seront aussi nécessaires et engloberont l’infrastructure de base le désenclavement des zones à accès difficile, la vulgarisation, la formation et l’installation du paquet technologique. Cette approche participative est aussi indispensable dans la mesure où elle crée une dynamique rurale et la population prend en charge certaines actions comme la mise en défense, la sauvegarde et la maintenance des réalisations
Kastalli Chérif
Président de l’Association Méditerranéenne
Pour le Développement
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