LE
PONT DE OUED BÉJA
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Pendant les ères tu as fait des gloires
Tu as bien voulu enregistrer l’histoire
Nul ne peut effacer la sublime vérité
Car le temps passe et reste : La sincerité
En le montant, le passager du train
Coupant un relief de vertisols bruns
Enrobé d’une pelouse magnifique
Jouissant d’une vision panoramique
Ses pierres argentées frôlées par les eaux
Formant une symphonie avec les oiseaux
Un ouvrage qui fait la fierté de Béja
Avec la majestueuse forteresse de Kasbah
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Avec son corps il embrasse deux collines
Faisant un tableau avec la nature divine
Cette noce chaque printemps est fêtée
Par les cigognes et les fleurs pigmentées
Entre ses pieds coule la richesse
Que Tanit a voulu en faire
promesse
C’est le Pont de Oued Béja dressé
A cinq kilomètres voyant le temps passé
Kastalli Chérif
O.L.M BEJA 1988
NB : Ce poème fut publié en 1988 dans la Revue de la JCE de Béja
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