lundi 6 juillet 2009

Dr Khédija Arfaoui victime d’un système d’information grippé


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Dr Khédija Arfaoui victime d’un système d’information grippé

LE TRIBUNAL DE PREMIERE INSTANCE A CONDAMNEE, SAMEDI 4/6/09, A 8 MOIS DE PRISON FERME POUR AVOIR TRANSMIS UN MESSAGE QU'ELLE AVAIT TROUVE DANS SA MESSAGERIE PERSONNELLE DE FACEBOOK

C’est un antécédent grave qui limitera les libertés individuelles et nous fait accepter encore une fois l’autocensure. C’est une intimidation, la dame est victime d’une volonté de la cyber police de vouloir punir les internautes. La culture du Net est basée sur le partage et la diffusion de l’information. L’authenticité de l’information ressort de l’appréciation et des réactions des internautes

La situation est grave nous allons droit vers l’abime si on résonne de la sorte (@ Nabar tounsi et Feker Ateb). Le responsable de cette situation c’est notre système d’information qui est totalement grippé qui se traduit par une absence totale de transparence, une très mauvaise gouvernance, une gestion occulte des affaires de l’état. L’information officielle si elle n’est pas maquillée elle est masquée, nos journaux sont domestiqués, alors le Tunisien cherche l’information pelle mêle ailleurs car il n’a pas confiance à l’information officielle. Hélas les tunisiens ont plus de confiance à la rumeur faute des gens de la censure qui exercent une main mise étouffante sur les outils d’information

Dans tous les cas on ne doit pas défendre l’indéfendable même si on a tracé des lignes rouges à respecter sinon nous tombons dans la médiocrité. Il vaut mieux alors ne pas rater notre chance de nous taire (@ Nabar tounsi et Feker Ateb). Cela dit ; le cas de Dr Khedija Arfaoui universitaire à la retraite dévoile une défaillance de notre système d’information sur le plan relationnel et organisationnel. Sur le plan relationnel la tendance est vers la rupture du tunisien avec l’information officiel considérée comme non fiable, tardif et elle s’adresse d’une manière paternaliste tout en infantilisant un peuple voir le considérer comme un débile. Sur le plan organisationnel cela reflète une agonie totale du système, étouffant sous la pression horrible de la censure, tuant toutes les capacités créatives du pays en entrainant avec lui vers l’abîme les autres structures de l’État, tels que appareil judiciaire et autres institutions de contrôle de l’État. Pour sortir de ce marasme il est nécessaire de mettre en place un train de mesures pour édifier la bonne gouvernance ainsi nous sauverons le pays du dérapage et des convoitises des obscurantistes

2 commentaires:

zeghidi a dit…

La condamnation de Khedija est un acte d'une extrême gravité ,parcequ'il est porteur d'une grande signification..Voilà un mode de pouvoir dont l'un des appuis essentiels est un système d'information fonctonnarisé ,soumis et instrumentalisé...Un tel système ,anachronique et totalement schyzophrénique ,crée nécessairement comme système parallèle celui de LA RUMEUR ,qui s'étend et se diffuse bien plus rapidement que la prétendue information "officielle"...Comment ce système anachronique peut il se donner le droit de "dénoncer les rumeurs" ,bien plus : de traduire en justice ceux ou celles (comme Khédija) quicontribuent à faire connaitre ces rumeurs? "Akhbars zéîfa" :Faisons un test :sur 10 informations officielles ,combien y a t il de "Akhbar Zéifa" ? Trois ,quatre ,Cinq ? Sur 10 rumeurs ,y a t il plus de 3 ,4 ou 5 fausses rumeurs ?...Une question enfin : Y a t il un des partis de l'opposition dite démocratique qui a publié un communiqué officiel pour dénoncer le procès et la condamnation de Khédija ? ?

kastalli a dit…

L’affaire Kalthoum Kannou fait du mal à la profession et peur aux citoyens et pose des questions sur le rôle que doit jouer l’appareil judiciaire.
Nous sommes dans la logique de l’abime, le verdict de la cour d’appel de Sousse est un antécédent grave qui fait peur aux tunisiens ouvrant la porte à un banditisme organisé à l’image de la Camorra Italienne, avec un risque plus grave de combattre ce banditisme en utilisant les mêmes méthodes ce qui entrainera un dérapage déjà vécu par nos voisins Algériens. La cour d’appel accuse une défaillance structurelle en matière de maintien de l’ordre par le fait d’encourager implicitement l’insubordination. La cour d’appel assumera sa responsabilité historique pour l’inscription de cette tache noire dans les annales de la magistrature. La question que je pose aussi : Pourquoi ces bavures qui jettent un voile sur nos acquis

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Ingenieur adjoint et exploitant agricole .Marié père de 2 enfants