jeudi 22 novembre 2007

Béja-barème du blé dur : l’épée de Damoclès pointée sur la nuque des agriculteurs

Beja le 22/11/2007
A monsieur le Premier Ministre

Objet : barème du blé dur
Fichier joint :Simulateur(Pour faire fonctionner les macros mettre sécurité macro au plus bas)
http://www.mediafire.com/?6d4dmfdxaxb
http://del.icio.us/kastalli

L’objet de ce simulateur est de montrer au pouvoir public la gravité du barème du blé dur qui est promulgué au journal officiel N° 49 du 19 Juin 2007 La simulation montre comment à partir d’un prix de base de 40 dinars l’agriculteur ne reçoit que 20 dinars
Ce barème considéré comme l’épée de Damoclès pointée sur la nuque des cultivateurs, il a suscité une grande méfiance aux prés des agriculteurs vu le contentieux envers les organismes collecteurs des céréales que les agriculteurs, durant cet Ėté, furent obligés de gérer. Ce qui explique le retard à la date d’aujourd’hui des préparations des emblavures destinées au blé dur
Ce barème a été élaboré par les industriels de la pâte alimentaire lors d’une conjoncture spécifique où le prix du blé été très bas et les agriculteurs sont intimidés voir dénigrés pour leur produit , une dépréciation provoquée vu que les pouvoirs publics ont trouvé la facilité d’importer des céréales triplement subventionnées par les pays riches . Subventions à la jachère, subventions au cotât, subvention à l’exportation imposant une concurrence déloyale , un dumping dont l’OMC est complice. Cette désolation fut à l’origine de la non motivation des cultivateurs et du déficit chronique des céréales .Une orientation qui a trop endommagé le système de production des céréales dans les pays du Tiers Monde . Ā chaque fois que les agriculteurs demandent une augmentation du prix du blé nos technocrates et grands commis rétorquent ‘’Les prix du blé local nous coûte chère nous pouvons en avoir à moindre coût ailleurs ‘’.Faisant l’amalgame entre la balance de payement et la caisse de compensation cette dernière n’est qu’un chapitre de dépense du budget de l’état, comme le chapitre des salaires ,carburant, ..etc. . alors que la santé de la balance de payement est tributaire du volume d’importation . Les prix des céréales sur le marché mondial sont à un niveau très élevé la balance commerciale ne peut pas supporter un volume d’importation pour un tel prix , il faut alors vendre toutes nôtres productions de dattes , d’agrumes d’huiles d’olives, de produits de mère et encore pour qu’elles suffisent à importer des céréales . La situation actuelle est très grave dans la mesure où la flambée des prix aura un impact négatif sur la gestion financière et sociale du pays, l’enveloppe budgétaire allouée à la caisse de compensation a passé de 320 million de dinars en 2006 à 600 million de dinars en 2007 pour atteindre un milliard de dinars en 2008 , un chiffre qui ne doit pas laisser le commun des mortel sans réfléchir! Que peut représenter un milliard de dinars ? Un chiffre qu’on ne doit pas sous estimer car si on considère 10% de la population tunisienne est nécessiteuse soit un million de personnes, or les statistiques officielles indiquent seulement 4% de pauvres, ce milliard de dinars peut être converti en des pensions de 80 dinars par mois pour chaque famille nécessiteuse (chaque ménage) soit en moyenne 4 millions de bénéficiaires. Si on opte pour ce choix un autre grand problème se posera à savoir la gouvernance de ce million de pensions ? Est-ce que ces pensions doivent être définies tout en ayant une durée déterminée c’est-à-dire limitées dans le temps? Comment faire pour que ces pensions ne seront en aucun cas considérées comme une indemnité à l’insertion à la vie professionnelle pour ne pas affecter le marché de l’emploi ni développer l’esprit de l’assistanat ?. Mais qui dit que ces pensions arrivent aux bénéficiaires ? Et ces bénéficiaires sont –ils vraiment des nécessiteux ? Est-ce qu’on a un système transparent et impartial qui punit les abus si on trouve des rentiers dans la liste des nécessiteux ?. Et si on opte pour le maintient de la caisse de compensation . Ne va t’on pas pénaliser le système de production national en lui imposant d’offrir du blé et du lait , au nom de la cohésion sociale, à la caisse de compensation , à des bas prix ? Doit-on obliger les agriculteurs à subir les retombées négatives de la mondialisation et les interdire de profiter quand les prix mondiaux sont en leurs faveurs ? Quand le blé sur le marché mondial est le double de ce qui est taxé localement dans ce cas comment peut-on dire aux agriculteurs d’entrer en compétition avec vos semblables européens et d’être sur un pied d’égalité et parler de partenariat ? . Et si l’alimentation du bétail se trouve plus chère que le pain boulanger, qui peut interdire le vacher à remplir les mangeoires de pain frais ? Depuis des décennies nous importons des génisses pleines! Elle sont passées outre, car le prix des bovins est le double de l’autre côté de la frontière, qui peut alors empêcher nos sacs de blé d’enjamber la frontière si le prix là-bas du blé serait le double ?
Dans cet embarras du choix, il s’avère qu’il est difficile de trancher et chaque option nécessite ses mécanismes et ses outils.
Monsieur le ministre prière prendre acte de ce rapport car la situation est très grave et ne peut pas attendre et de bien vouloir ordonner l’élaboration d’un nouveau barème du blé dur compte tenue de la conjoncture actuelle



Kastalli chérif
Président de l’association méditerranéenne
pour le développement


5 Rue ibn rachiq Béja 9000
Tel : 97376505



Il y a lieu de revoir le nouveau rôle du ministère de l’agriculture compte tenu de la libéralisation des prix et l’ouverture des marchés . Pour bien responsabiliser les intervenants et s’orienter vers le rendement .Tout ce qui est commerce des céréales , vins, huile doit faire partie des compétences du ministère du commerce et au sein du ministère de l’agriculture il faux créer deux grande structures(offices) l’une qui s’occupe de l’élevage et l’autre de la production végétale ces structures répondront aux déficits et autres questions quand on veut avoir des réponses.
Voir http://cherifkastalli.blogspot.com/2007/08/quel-avenir-pour-la-petite-et-moyenne.html
Quel avenir pour la petite et moyenne exploitation agricole ?
Voir :http://cherifkastalli.blogspot.com/2007/07/association-mditrranenne-pour-le.html évaluation de la campagne agricole 2006/2007
Voir : http://cherifkastalli.blogspot.com/2007/07/agenda-21-beja-dveloppement-durable.html partie de l’agenda21 relative à l’agriculture

1 commentaire:

Erlend Hildur a dit…

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Ingenieur adjoint et exploitant agricole .Marié père de 2 enfants